(Lien vers la première partie : 1/4)
(Lien vers la seconde partie : 2/4)
(Lien vers la troisième partie : 3/4)
Pour obtenir le fond sonore, c'est ici :
Cette quatrième et dernière partie de la série s'adresse essentiellement (mais pas exclusivement) aux gypaètophiles, voire aux gypaètomaniaques. En effet, on y retrouvera des photos ressemblant quelque peu à celles de la seconde partie. Et pour cause : Même poste et conditions d'observations. Que les amateurs inconditionnels de nouveautés fracassantes veuillent donc bien m'en excuser ; mon p'tit blog ne saurait être à la hauteur de l'actualité !
21 mai 2011. Hier soir, ma compagne est venue me rejoindre à Bellentre pour le week-end. Nous décidons d'aller (de retourner pour ce qui me concerne), sans trop nous presser, en observation de l'aire du couple de gypaètes depuis la Gurraz. Je me réinstalle donc sur "mon" rocher avec le trépied, comme avant-hier. A notre arrivée, l'aire semble déserte. Le gypaèton doit être tout au fond de l'anfractuosité du rocher, car il est tout à fait invisible d'où nous sommes.
Vers 11h00, arrivée d'un adulte. La suite des évènements me laissera à penser qu'il s'agit de la femelle.
Allez, une petite séquence sur l'arrivée à l'aire.
1 -
2 -
3 -
4 -
5 -
6 -
7 - Environ 35 min plus tard, l'autre adulte arrive à l'aire à son tour. C'est la première fois que je vois les deux adultes en même temps.
8 -
9 -
10 -
11 - Après quelques minutes seulement, le second arrivant repart, tandis que le premier demeurera encore un bon moment à l'aire, couché dans une attitude un peu "mère poule". C'est ce constat de comportements de l'un et de l'autre qui me laisse à penser que c'est la femelle qui est arrivée en premier et qui reste à l'aire plus longtemps. Mais ceci, sans assurance aucune.
12 -
13 - Joli virage devant les rochers des Sétives, n'est-ce-pas ?
14 - ... pendant que l'oiseau que je suppose être la femelle fait un peu d'entretien sur l'aire.
15 - Comme d'habitude, l'avancée vers la soirée marque l'approche de l'orage. Alors nous allons rentrer, en gardant à l'esprit le célèbre dicton savoyard : "Marmotte du soir, espoir" !
Voilà, ceci marque donc la fin de ma deuxième rencontre avec les gypaètes barbus de Nancroix. Mes congés sont terminés, il faut rentrer. Lundi matin, ça ne va pas être la même musique.
Je ne pense pas pouvoir remonter dans le vallon avant l'envol du gypaèton, et c'est bien dommage. Mais bon, c'est comme ça. Il y aura de toutes façons d'autre rencontres avec cette faune sauvage que j'aime tant côtoyer, sans la déranger surtout ! (il y en a tant qui s'y emploient, malheureusement).
Pour celles et ceux qui souhaiteraient avoir des nouvelles des gypa de Vanoise, je propose le présent lien vers la page ad-hoc du superbe site du Parc National de la Vanoise.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient observer eux aussi les gypaètes de Nancroix, je rappelle que cette espèce est protégée, qu'elle est très rare et reste donc très menacée, même si la situation s'arrange un peu depuis quelques années. Il faut aussi savoir que ces oiseaux sont très sensibles au dérangement, surtout pendant la période de reproduction (de octobre à juillet, inclus). La Zone de Sensibilité Majeure (ZSM), pour ce qui concerne les gypas de Nancroix, est disponible sur le site du PNV (au format JPG). Vous pouvez aussi la voir sur cette carte géoportail. Il n'y a pas une observation, pas une photographie, qui vaille que l'on mette en péril la vie ce ces magnifiques oiseaux.
A (relativement) bientôt pour un article sur la Camargue ! Et en attendant, surtout ne lâchez rien !
Les photos 3, 4, 5, 8, 9 et 12 sont magnifiques ! La 13ème est, sans commune mesure, la plus belle (pour moi) ! Quant à la musique, très bonne idée, et surtout très bon choix ! Cela m’a fait rêver durant quelques instants, brefs mais merveilleux et intenses !
Snif, snif, on en voulait encore… Bravo Yves, donc on attend la Camargue.
Maryse
Des photos comme si on y était et … j’y étais … Beau moment d’émotion partagée !!!!
Belle musique !!!